SAINTE MARIE DES CHAZES
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La Chapelle Sainte Marie des Chazes semble avoir été édifiée au cours des premières années du XIIIe siècle, par l'abbaye des Chazes. La destination de cet édifice reste obscure. Etait-ce un simple prieuré ? La découverte de nombreuses inhumations aux abords des murs extérieurs suggère la présence d'un cimetière, ce qui accréditerait la thèse d'une possible chapelle paroissiale.
Cette chapelle est composée d'une nef unique de trois travées étroites, voûtées en berceau, prolongées par une abside semi-circulaire voûtée en cul de four. Les arcs surhaussés au-dessus des fenêtres reposent sur quatre piliers placés sur mur-bahut et surmontés de chapiteaux à corbeilles feuillagées. La nef est rythmée par le jeu des grands arcs de décharge aveugles reposant sur des piles engagées surmontées d'impostures. L'effondrement de cet ensemble en 1904 entraîna sa reconstruction à l'identique.
A la fin du XIXe siècle, on pouvait apercevoir encore quelques vestiges de peintures murales sur le mur nord de la nef. Relevées par Léon Giron, conservateur du musée Crozatier du puy, elles disparurent lors de l'effondrement de la façade occidentale. Les copies exécutées à l'aquarelle permettent de connaître ces oeuvres parfois datées du XIIe siècle, peintes au XIVe siècle.
Elles présentent sur deux registres un jugement dernier mené par un ange sonneur de trompe. Au registre supérieur, les élus groupés sont conduits par l'archange St Michel vers un Christ monumental en partie effacé.
Au registre inférieur, un groupe de réprouvés, corde au cou et mené par deux diables cornus vers un enfer grouillant de damnés. La seconde arcade abritait une crucifiction dont il ne subsiste que les détails inférieurs ainsi qu'une scène de martyre difficilement identifiable. Enfin sur une litre peinte dans la chapelle, figuraient des armoiries de la dernière abbesse décédée.
Cette chapelle est composée d'une nef unique de trois travées étroites, voûtées en berceau, prolongées par une abside semi-circulaire voûtée en cul de four. Les arcs surhaussés au-dessus des fenêtres reposent sur quatre piliers placés sur mur-bahut et surmontés de chapiteaux à corbeilles feuillagées. La nef est rythmée par le jeu des grands arcs de décharge aveugles reposant sur des piles engagées surmontées d'impostures. L'effondrement de cet ensemble en 1904 entraîna sa reconstruction à l'identique.
A la fin du XIXe siècle, on pouvait apercevoir encore quelques vestiges de peintures murales sur le mur nord de la nef. Relevées par Léon Giron, conservateur du musée Crozatier du puy, elles disparurent lors de l'effondrement de la façade occidentale. Les copies exécutées à l'aquarelle permettent de connaître ces oeuvres parfois datées du XIIe siècle, peintes au XIVe siècle.
Elles présentent sur deux registres un jugement dernier mené par un ange sonneur de trompe. Au registre supérieur, les élus groupés sont conduits par l'archange St Michel vers un Christ monumental en partie effacé.
Au registre inférieur, un groupe de réprouvés, corde au cou et mené par deux diables cornus vers un enfer grouillant de damnés. La seconde arcade abritait une crucifiction dont il ne subsiste que les détails inférieurs ainsi qu'une scène de martyre difficilement identifiable. Enfin sur une litre peinte dans la chapelle, figuraient des armoiries de la dernière abbesse décédée.
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