Le Lac d'en Bas
La Godivelle
63850
Il est âgé d'environ 13 000 ans.
Il ne doit rien aux volcans, mais tout à l'érosion glaciaire de la dernière période froide du quaternaire. A cette époque, une épaisse calotte de glace recouvrait le Cézalier. Les matériaux qu'elle charriait ont raboté le plateau et modelé un paysage tout en creux et en bosses, avant d'être abandonnés sur place lors de la fonte. Le Lac occupe une de ces cuvettes de surcreusement glaciaire, cernée de placages morainiques.
Peu profondes, ses eaux stagnantes évoluent naturellement vers la tourbière, par invasion progressive d'espèces végétales originales qui s'accumulent sans se décomposer.
Les divers stades de l'évolution sont visibles, depuis la tourbière active qui progresse vers le Nord grâce à l'installation d'un radeau flottant de plantes pionnières jusqu'à la tourbière sèche, au sud, qui a été exploitée durant la dernière guerre.
Au départ, Le Lac s'étendait sur environ 60 hectares, contre 12 hectares actuellement.La tourbière a progressivement colonisé le Lac, qui, à long terme, est voué à disparaître.
De 1960 à 1969, le Lac a été asséché et son sous-sol exploité pour en extraire de la diatomite, une roche sédimentaire constituée de débris de diatomées (algues unicellulaires enveloppées de deux valves siliceuses), et employée dans l'industrie pour ses propriétés absorbantes et filtrantes.
Les Sagnes – Les marais du Lac d' En-Bas, appelés localement « sagnes », constituent depuis 1975, une réserve naturelle, gérée par le Parc Naturel Régional des Volcans d' Auvergne. Ils abritent une faune et une flore caractéristiques des milieux humides et des tourbières, notamment des espèces rares d'affinités boréales.
La foulque fait partie de la soixantaine d'espèces d'oiseaux recensée dans la réserve du Lac d' En-Bas.
Le Lac d' En-Bas est une propriété privée, situé en dehors de la Réserve Naturelle. La pêche et la chasse y sont pratiquées.
Il ne doit rien aux volcans, mais tout à l'érosion glaciaire de la dernière période froide du quaternaire. A cette époque, une épaisse calotte de glace recouvrait le Cézalier. Les matériaux qu'elle charriait ont raboté le plateau et modelé un paysage tout en creux et en bosses, avant d'être abandonnés sur place lors de la fonte. Le Lac occupe une de ces cuvettes de surcreusement glaciaire, cernée de placages morainiques.
Peu profondes, ses eaux stagnantes évoluent naturellement vers la tourbière, par invasion progressive d'espèces végétales originales qui s'accumulent sans se décomposer.
Les divers stades de l'évolution sont visibles, depuis la tourbière active qui progresse vers le Nord grâce à l'installation d'un radeau flottant de plantes pionnières jusqu'à la tourbière sèche, au sud, qui a été exploitée durant la dernière guerre.
Au départ, Le Lac s'étendait sur environ 60 hectares, contre 12 hectares actuellement.La tourbière a progressivement colonisé le Lac, qui, à long terme, est voué à disparaître.
De 1960 à 1969, le Lac a été asséché et son sous-sol exploité pour en extraire de la diatomite, une roche sédimentaire constituée de débris de diatomées (algues unicellulaires enveloppées de deux valves siliceuses), et employée dans l'industrie pour ses propriétés absorbantes et filtrantes.
Les Sagnes – Les marais du Lac d' En-Bas, appelés localement « sagnes », constituent depuis 1975, une réserve naturelle, gérée par le Parc Naturel Régional des Volcans d' Auvergne. Ils abritent une faune et une flore caractéristiques des milieux humides et des tourbières, notamment des espèces rares d'affinités boréales.
La foulque fait partie de la soixantaine d'espèces d'oiseaux recensée dans la réserve du Lac d' En-Bas.
Le Lac d' En-Bas est une propriété privée, situé en dehors de la Réserve Naturelle. La pêche et la chasse y sont pratiquées.
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