SAINT JULIEN DES CHAZES
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Nous voilà dans cette vallée de l'Allier, dans cette région nous trouvons de nombreux monastères et églises, Langeac et sa collégiale, Chanteuges, son abbaye et son cloître, Pébrac sur la vallée de la Desges et son abbaye, Prades et son église avec de belles fresques et Saint Julien des Chazes, avec son église reconstruite au Xve siècle, dans laquelle se trouve la statue de Sainte Marie Chazes et enfin la Chapelle Sainte Marie des Chazes située tout proche de l'Allier et à flanc de colline, au pied d'un puissant escarpement.
Il y a bien longtemps que des hommes ont habité dans cette région, ils ont construit des habitations, et bâti de nombreuses terrasses en pierres sèches pour recevoir toutes sortes de cultures ( seigle, légumes et vignes). Malgré leur abandon, les murettes sont encore visibles à plusieurs endroits dans cette vallée.
L'abbaye de Saint Julien aurait été fondée à l'époque de Charlemagne vers l'an 800, par l'épouse de Claude, Seigneur de Chanteuges. Elle était située essentiellement dans le village de Saint julien des Chazes de l'autre côté de l'Allier par rapport à la Chapelle Sainte Marie des Chazes, une partie du monastère était du côté de la chapelle.
Cette abbaye a été désiée à saint Pierre, elle se voulait placée directementsous l'obédience papale, en dehors de toute autorité épiscopale.
Au Xie siècle, elle devient plus importante avec l'aide des évêques de Clermont. A cette époque, Pierre de Chavanon, prieur-fondateur de l'abbaye de Pébrac réforma cette abbaye en lui donnant la règle bénédictine, elle fut un lieu de formation pour les jeunes filles nobles de la région, dirigée par les abbesses appartenant aux grandes familles locales : Peyre, Allègre, Langeac.
Saint Julien des Chazes avait huit prieurés sous son autorité : Vorey, Rageade, Saint Arcons d'Allier, Cubelles près Saugues, Venteuges, Siaugues, Sainte Marie des Chazes et Charraix.
Plus tard le roi Louis XII accorda de nouveaux privilèges à l'abbaye et la plaça sur la dépendance de la grande abbaye de la Chaise-Dieu. Quelques années après, il y eut quelques relachements dans l'observance de la règle et les religieuses eurent la possibilité de conserver leur propre fortune. Il y eut des dèmélés avec l'évêque de Saint Flour , ce dernier voulant diminuer le lien privilégié avec Rome. Ensuite, l'abbaye fut rattaché à la congrégation de Saint Maur et ensuite de Cluny.
Parmi les principales abbesses, il convient de citer Marguerite d'Allègre, Béatrice de Vergezac, et enfin la dernière avant la Révolution Française en 1790, en la personne de Catherine de la Rochelambert.
Cette abbaye eut à subir les troubles des guerres de religion, il faut aussi signaler le grand incendie de 1645 qui anéantit toutes les superstructures des bâtiments.
Le nom des Chazes vient du latin Case, signifiant les cellules des Moniales comprenant 2 ou 3 pièces à l'usage des filles nobles accompagnées de leurs servantes et domestiques. Au moment de la Révolution, il restera une dizaine de religieuses qui seront dispersées en 1791.
Il ne reste que peu de traces de cette abbaye: au coeur du village, le long du ruisseau, nous pouvons apercevoir un porche classique au milieu d'une façade à l'ordonnance régulière.
C'est surtout à partir du plan cadastral du village que se dévoile l'emprise de l'abbaye, que l'on devine grâce à la régularité de la disposition de certains bâtiments.
Il y a bien longtemps que des hommes ont habité dans cette région, ils ont construit des habitations, et bâti de nombreuses terrasses en pierres sèches pour recevoir toutes sortes de cultures ( seigle, légumes et vignes). Malgré leur abandon, les murettes sont encore visibles à plusieurs endroits dans cette vallée.
L'abbaye de Saint Julien aurait été fondée à l'époque de Charlemagne vers l'an 800, par l'épouse de Claude, Seigneur de Chanteuges. Elle était située essentiellement dans le village de Saint julien des Chazes de l'autre côté de l'Allier par rapport à la Chapelle Sainte Marie des Chazes, une partie du monastère était du côté de la chapelle.
Cette abbaye a été désiée à saint Pierre, elle se voulait placée directementsous l'obédience papale, en dehors de toute autorité épiscopale.
Au Xie siècle, elle devient plus importante avec l'aide des évêques de Clermont. A cette époque, Pierre de Chavanon, prieur-fondateur de l'abbaye de Pébrac réforma cette abbaye en lui donnant la règle bénédictine, elle fut un lieu de formation pour les jeunes filles nobles de la région, dirigée par les abbesses appartenant aux grandes familles locales : Peyre, Allègre, Langeac.
Saint Julien des Chazes avait huit prieurés sous son autorité : Vorey, Rageade, Saint Arcons d'Allier, Cubelles près Saugues, Venteuges, Siaugues, Sainte Marie des Chazes et Charraix.
Plus tard le roi Louis XII accorda de nouveaux privilèges à l'abbaye et la plaça sur la dépendance de la grande abbaye de la Chaise-Dieu. Quelques années après, il y eut quelques relachements dans l'observance de la règle et les religieuses eurent la possibilité de conserver leur propre fortune. Il y eut des dèmélés avec l'évêque de Saint Flour , ce dernier voulant diminuer le lien privilégié avec Rome. Ensuite, l'abbaye fut rattaché à la congrégation de Saint Maur et ensuite de Cluny.
Parmi les principales abbesses, il convient de citer Marguerite d'Allègre, Béatrice de Vergezac, et enfin la dernière avant la Révolution Française en 1790, en la personne de Catherine de la Rochelambert.
Cette abbaye eut à subir les troubles des guerres de religion, il faut aussi signaler le grand incendie de 1645 qui anéantit toutes les superstructures des bâtiments.
Le nom des Chazes vient du latin Case, signifiant les cellules des Moniales comprenant 2 ou 3 pièces à l'usage des filles nobles accompagnées de leurs servantes et domestiques. Au moment de la Révolution, il restera une dizaine de religieuses qui seront dispersées en 1791.
Il ne reste que peu de traces de cette abbaye: au coeur du village, le long du ruisseau, nous pouvons apercevoir un porche classique au milieu d'une façade à l'ordonnance régulière.
C'est surtout à partir du plan cadastral du village que se dévoile l'emprise de l'abbaye, que l'on devine grâce à la régularité de la disposition de certains bâtiments.
Le plus beau village de Haute-Loire est sûrement Saint Julien des Chazes.
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