samedi 22 septembre 2007

L'AUBERGE ROUGE DE PEYREBEILLE






PEYREBEILLE
07660

L'Auberge de Peyrebeille, située sur la commune de Lanarce (Ardèche) et encore aujourd'hui existante, mais plus connue sous le terme de L'Auberge rouge, fut le lieu d'une abominable affaire criminelle, dite « l'affaire de l'Auberge rouge » — une cinquantaine d'assassinats en série — et défraya la chronique dans le premier tiers du XIXe siècle. Revivez cette histoire en visitant l'Auberge Rouge.

Depuis quelques jours, le vent glacial du matin emmenait au loin le son des marteaux de charpentier qui assemblaient des madriers en bois de pin. Le 02 octobre 1833 un échafaud était dressé. Les juges de Privas avaient décidé la condamnation à mort sur la foi d’un unique témoignage, d’un aubergiste, de sa femme, et de leur domestique.
Située entre Lanarce et Coucouron, au bord de l’actuelle nationale 102 sur la route d’Aubenas au Puy en Velay, « l’auberge rouge » est le seul asile pour le voyageur. Traîne-savates, bourgeois ou riche marchand au portefeuille bien garni, ils étaient contents lorsqu’ils apercevaient dans la nuit noire une lumière dans ce monde inamical.
Car le pays était hostile et depuis longtemps. Espaces déserts qu’entrecoupent tourbières et marécages, ainsi que des forêts sombres et profondes. Brigands, bêtes féroces, et déserteurs de tous poils, avaient pris l’habitude de ce cacher ici dans ces contrées depuis plusieurs siècles. La révolution, puis les guerres Napoléoniennes n’avaient rien arrangé, on raconte dans les alentours que les « cadets » désertaient après avoir appris la mort au combat sur les champs de bataille de l’Europe entière des « grands frères », et se cachaient là, après avoir fui lorsque les gendarmes sabraient le foin dans la grange de la ferme paternelle.
Ces déserteurs vivaient de rapines. Certes, du temps s’était écoulé mais la région avait gardé une mauvaise réputation. Il était heureux le voyageur exténué, transis de froid ayant quelquefois entendu le hurlement des loups, escaladé le « serre » de la croix de Bauzon de sentir une odeur de fumée, avant d’entrevoir une lueur vacillante qui peu à peu prenait la forme d’une flamme derrière un carreau givré. Par ici l’endroit était connu. Il s’agit de l’auberge de (peyre beille) en patois local «pierre grande ». Cette pierre est toujours visible dans la cour.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

elle tue cette auberge ji suis allé c domage kil n'y é pas de coms car c truc a voir je pencer pas qu'un truc aussi orible oré pu ce passé ici en france oua

Anonyme a dit…

Bonjour, je vous invite à découvrir un diaporama sur l'auberge rouge à l'adresse suivante
http://puyenvelay.centerblog.net/6507514-auberge-de-peyrebeilhe

Cordialement, mica43