Un peu comme sa sœur la Loire dont il est le principal affluent, l'Allier est souvent considéré comme "l'une des dernières grandes rivières sauvages d'Europe". Doté d'un parcours très varié sur 425 km de long et relativement peu aménagé par l'homme comparé aux autres grands cours d'eau, l'Allier possède en effet une dynamique fluviale très active à l'origine d'une divagation incessante de son lit et d'une grande richesse écologique.
http://bourgogne.tourisme.free.fr/news/cruebec2001.htm
Elle prend sa source dans les Cévennes sur le Moure de la Gardille (1 423 m), en Lozère (48), et se jette dans la Loire au bec d’Allier, près de Nevers à la limite entre le Cher (18) et la Nièvre (58). Elle reste l’une des dernières rivières encore sauvages d'Europe et recèle une faune unique (notamment les oiseaux).
Le régime de la rivière Allier est très irrégulier, son débit pouvant passer à Langogne en Lozère de moins de 1 m3/s à plus de 1200 m3/s lors des grandes crues automnales. Les basses eaux de longue durée entraînant des pénuries pour l'alimentation en eau potable ainsi que pour l'agriculture et l'industrie. De plus en plus fréquents, ces manques d'eau devenaient nuisibles à la vie même de la rivière et de ses riverains. L'aménagement de NAUSSAC a donc été réalisé pour régulariser le débit de l'Allier. Il a été déclaré d'utilité publique par décret en date du 6 février 1976.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire