Visiter PEBRAC
L'église et la basse-cour de l'abbaye sont libres d'accès.
Les bâtiments conventuels ne sont pas accessibles.
L'architecture
Située sur un sol instable, l'église a subi de nombreuses modifications au cours des siècles.
L'architecture
Une longue construction
La première église n'a laissé aucune trace apparente. D'un second édifice de la seconde moitié du XIIe siècle demeurent les parties hautes du mur sud de la nef, incluant un chapiteau sculpté d'un monstre à thème serpentiforme.
En 1270, Guillaume de Mauzac entame l'agrandissement de l'église abbatiale, travaux qui dureront une cinquantaine d'années. Il en subsiste les piliers à base polygonale et leurs chapiteaux à crochets, typiques du gothique "rayonnant",. Au XVe siècle, les abbés de Flaghac remodèlent l'édifice. Ils remontent les murs, aménagent des chapelles latérales entre les contreforts extérieurs et laissent un peu partout leurs armes sculptées.
Le XVIIe siècle verra les chanoines réguliers de Sainte-Geneviève réparer les chapelles où ils laissent leur marque, un coeur sculpté, sur certaines clefs de voûte. Le XVIIIe siècle ornera la nef et le faux transept d'un décor en stuc, marquant la présence de tombeaux aujourd'hui anonymes.
Un édifice instable
On pénètre dans l'église par une façade austère, raccordée à la puissante tour quadrangulaire construite au XVe siècle et qui joue le rôle de contrefort sur lequel vient buter l'édifice. Le sol est instable et les effondrements ont été nombreux. La nef est d'une grande simplicité. Elle comprend deux travées, coupée d'un faux transept et se prolonge par un choeur de deux travées à chevet plat.
D'importants désordes architectoniques ont affecté l'édifice. Sur les six chapelles latérales que comporte l'église, celles qui subsistent ont vu leurs voûtes refaites à plusieurs reprises aux XVIIe et XVIIIe siècles. La voûte du choeur effondrée en 1847 est remplacée par une habile structure en bois. En 1947, la nef écroulée est couverte d'un placher "à la Française".
Le trésor de l'abbaye
L'église abrite les vestiges d'un mobilier qui devait être conséquent. Il subsiste des stalles du XVe siècle incluant de grandes jouées (cloisons de bois encadrant une suite de stalles) à modillons à copeaux, la dalle funéraire de l'abbé Gilbert de Miremont (+1318) qui acheva la construction du choeur, un lutrin en fer forgé du XVIIe siècle, une chaire à prêcher du XVIIIe siècle...
Plus surprenants sont les objets conservés au Trésor de l'Abbaye. Parmi eux, on trouve un pluvial (grande chape munie d'un capuchon utilisée par le prêtre célébrant pour les processions) réalisé dans un tissu broché à motifs animaliers de la fin du XIe siècle et d'origine orientale, l'une des plus anciennes crèches à personnages mobiles en bois peint, un bâton d'ébène incrusté d'ivoire (hampe d'un bâton de chantre) du XVe ou XVIe siècle, un coffret de cuivre du XIIIe siècle, des croix de procession, quelques missels et antiphonaires, reliques dérisoires d'une bibliothèque qui comprenait 800 volumes.
En 1270, Guillaume de Mauzac entame l'agrandissement de l'église abbatiale, travaux qui dureront une cinquantaine d'années. Il en subsiste les piliers à base polygonale et leurs chapiteaux à crochets, typiques du gothique "rayonnant",. Au XVe siècle, les abbés de Flaghac remodèlent l'édifice. Ils remontent les murs, aménagent des chapelles latérales entre les contreforts extérieurs et laissent un peu partout leurs armes sculptées.
Le XVIIe siècle verra les chanoines réguliers de Sainte-Geneviève réparer les chapelles où ils laissent leur marque, un coeur sculpté, sur certaines clefs de voûte. Le XVIIIe siècle ornera la nef et le faux transept d'un décor en stuc, marquant la présence de tombeaux aujourd'hui anonymes.
Un édifice instable
On pénètre dans l'église par une façade austère, raccordée à la puissante tour quadrangulaire construite au XVe siècle et qui joue le rôle de contrefort sur lequel vient buter l'édifice. Le sol est instable et les effondrements ont été nombreux. La nef est d'une grande simplicité. Elle comprend deux travées, coupée d'un faux transept et se prolonge par un choeur de deux travées à chevet plat.
D'importants désordes architectoniques ont affecté l'édifice. Sur les six chapelles latérales que comporte l'église, celles qui subsistent ont vu leurs voûtes refaites à plusieurs reprises aux XVIIe et XVIIIe siècles. La voûte du choeur effondrée en 1847 est remplacée par une habile structure en bois. En 1947, la nef écroulée est couverte d'un placher "à la Française".
Le trésor de l'abbaye
L'église abrite les vestiges d'un mobilier qui devait être conséquent. Il subsiste des stalles du XVe siècle incluant de grandes jouées (cloisons de bois encadrant une suite de stalles) à modillons à copeaux, la dalle funéraire de l'abbé Gilbert de Miremont (+1318) qui acheva la construction du choeur, un lutrin en fer forgé du XVIIe siècle, une chaire à prêcher du XVIIIe siècle...
Plus surprenants sont les objets conservés au Trésor de l'Abbaye. Parmi eux, on trouve un pluvial (grande chape munie d'un capuchon utilisée par le prêtre célébrant pour les processions) réalisé dans un tissu broché à motifs animaliers de la fin du XIe siècle et d'origine orientale, l'une des plus anciennes crèches à personnages mobiles en bois peint, un bâton d'ébène incrusté d'ivoire (hampe d'un bâton de chantre) du XVe ou XVIe siècle, un coffret de cuivre du XIIIe siècle, des croix de procession, quelques missels et antiphonaires, reliques dérisoires d'une bibliothèque qui comprenait 800 volumes.
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