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Visiter PEBRAC
L'église et la basse-cour de l'abbaye sont libres d'accès.
Les bâtiments conventuels ne sont pas accessibles.
Fondé au XIe siècle, le monastère connaît un rapide essor en raison de la personnalité de son fondateur.
Une histoire monastique
Une figure charismatique
C'est en 1060 qu'un religieux de petite noblesse auvergnate, Pierre Chavanon, se retire à Pébrac.
Sa réputation de sainteté lui attire les faveurs de la noblesse locale, relayées par les donations de l'évêque de Clermont Etienne de polignac et du Comte Robert IV d'Auvergne.
Pierre Chavanon place sa petite communauté sous la règle des chanoines réguliers de Saint Augustin et en devient le premier prévôt.
La communauté est déjà en charge d'une vingtaine de prieurés à Polignac, Vieille-Brioude, Saint-Ilpize, Saint-Georges d'Aurac, La Mothe ... lorsqu'il meurt vers 1080.
Son tombeau est rapidement l'objet d'une dévotion populaire qui dépasse les limites de l'Auvergne. Lorsque le monastère est érigé en abbaye par deux bulles pontificales en 1153 et 1174, le rattachement d'une trentaine de prieurés et d'églises fait de Pébrac le chef d'une congrégation s'étendant sur les évêchés de Clermont, du Puy, de Rodez, de Mende et Vivier.
La marque des Flaghac
Un plan ordonné
Mais la prospérité attire des convoitises. Certains abbés installent leurs proches parents et dilapident le patrimoine de l'abbaye. A la fin du XIVe siècle, le monastère est en plein délabrement. La seconde moitié du XVe siècle voit la renaissance de l'abbaye. Grâce à l'impulsion de trois abbés issus de la famille de Flaghac qui occupent le siège abbatial de 1438 à 1525, l'église et les bâtiments conventuels sont reconstruits et agrandis. Le monastère acquiert l'aspect qu'il offre aujourd'hui.
A partir de 1516, c'est au roi que revient la nomination des abbés. jean de Langhac est le premier titulaire du siège abbatial. Ambassadeur, évêque, c'est l'un des grands personnages de l' Auvergne. Y résidant rarement, lui et ses successeurs continueront l'oeuvre des abbés de Flaghac en faisant bénéficier l'abbaye de leur mécénat artistique.
Un long déclinA partir de 1516, c'est au roi que revient la nomination des abbés. jean de Langhac est le premier titulaire du siège abbatial. Ambassadeur, évêque, c'est l'un des grands personnages de l' Auvergne. Y résidant rarement, lui et ses successeurs continueront l'oeuvre des abbés de Flaghac en faisant bénéficier l'abbaye de leur mécénat artistique.
Le XVIIe siècle est marqué par la personnalité de "l'abbé Olier", abbé de 1625 à 1642, fondateur de la Compagnie des prêtres de saint Sulpice et co-fondateur de la ville de Montréal au Canada.
En 1649, l'abbaye de Pébrac est unie à la Congrégation des chanoines de Sainte-Geneviève à Paris, qui assure sa direction jusqu'à la Révolution.
On leur doit une importante oeuvre de restauration de l' Eglise et des bâtiments conventuels qui s'achève vers 1713 par la suppression du cloître et son remplacement par un ensemble architectural austère.
La Révolution de 1789 entraîne le départ des religieux. Les bâtiments abbatiaux sont morcelés lors de leur vente comme biens nationaux, puis convertis au XIXe siècle en presbythère, écoles et institution religieuse. Gravement ébranlée par deux effondrements de ses voûtes en 1847 et 1947, l'église est menacée de disparition, mais depuis 1974, les Amis de Pébrac ont engagé sa restauration.
En 1649, l'abbaye de Pébrac est unie à la Congrégation des chanoines de Sainte-Geneviève à Paris, qui assure sa direction jusqu'à la Révolution.
On leur doit une importante oeuvre de restauration de l' Eglise et des bâtiments conventuels qui s'achève vers 1713 par la suppression du cloître et son remplacement par un ensemble architectural austère.
La Révolution de 1789 entraîne le départ des religieux. Les bâtiments abbatiaux sont morcelés lors de leur vente comme biens nationaux, puis convertis au XIXe siècle en presbythère, écoles et institution religieuse. Gravement ébranlée par deux effondrements de ses voûtes en 1847 et 1947, l'église est menacée de disparition, mais depuis 1974, les Amis de Pébrac ont engagé sa restauration.
Une architecture austère
Un plan ordonné
L'abbaye s'articule autour d'une cour correspondant à l'ancien cloître supprimé au XVIIe siècle, l'église étant située au nord, le logis abbatial à l'ouest et les deux ailes conventuelles au sud et à l'est.
L'accès à l'abbaye se fait par une basse-cour bordée par les anciens bâtiments d'exploitation incluant granges, greniers et écuries. Pour y accèder, on franchit un porche en plein cintre dont on pouvait bloquer les lourds vantaux de bois en manoeuvrant des poutres.
Dominant la basse-cour, à l'extrémité de la façade du logis abbatial, la tour ronde dite de "Labistor" est moins un ouvrage de défense qu'un symbole du pouvoir seigneurial.
Le logis abbatialL'accès à l'abbaye se fait par une basse-cour bordée par les anciens bâtiments d'exploitation incluant granges, greniers et écuries. Pour y accèder, on franchit un porche en plein cintre dont on pouvait bloquer les lourds vantaux de bois en manoeuvrant des poutres.
Dominant la basse-cour, à l'extrémité de la façade du logis abbatial, la tour ronde dite de "Labistor" est moins un ouvrage de défense qu'un symbole du pouvoir seigneurial.
La façade du grand logis porte les traces de plusieurs époques de construction. Les fenêtres en accolade aujourd'hui obstruées appartiennent aux premières constructions entamées au XVe siècle sous l'abbatiat des Flaghac. Elles éclairaient deux escaliers conduisant à des antichambres dont les fenêtres à traverse ( élément horizontal d'un remplage de fenêtre) de pierre sont murées.
Les autres ouvertures rectangulaires sont du XVIIe et XVIIIe siècles.
Au pied de la façade, un perron donne accès à une porte classique par laquelle on pénétrait dans l'abbaye du XVIIe siècle. L'intérieur du logis abbatial a fait l'objet au XVIIIe siècle d'un profond remaniement permettant d'y aménager des appartements confortables. Grand salon, chambres avec alcôves sont décorées de boiseries et de lambris.
Au niveau inférieur, une voûte surbaissée conduit à une vaste salle basse voûtée.
C'était aux XVe et au XVIe siècles l'antichambre des cuisines et du réfectoire avant la suppression du cloître. Les déblais accumulés provoquèrent l'exhaussement sur quatre mètres du niveau de l'entrée.
Les bâtiments conventuelsLes autres ouvertures rectangulaires sont du XVIIe et XVIIIe siècles.
Au pied de la façade, un perron donne accès à une porte classique par laquelle on pénétrait dans l'abbaye du XVIIe siècle. L'intérieur du logis abbatial a fait l'objet au XVIIIe siècle d'un profond remaniement permettant d'y aménager des appartements confortables. Grand salon, chambres avec alcôves sont décorées de boiseries et de lambris.
Au niveau inférieur, une voûte surbaissée conduit à une vaste salle basse voûtée.
C'était aux XVe et au XVIe siècles l'antichambre des cuisines et du réfectoire avant la suppression du cloître. Les déblais accumulés provoquèrent l'exhaussement sur quatre mètres du niveau de l'entrée.
Les ailes conventuelles adoptent le plan type des couvents avec un couloir latéral côté cour distribuant une rangée de cellules de taille à peu près identique.
Un escalier monumental à l'une des extrémités sert à desservir les étages. Leurs façades présentent trois niveaux d'ouvertures séparés par un bandeau de pierre.
Lors de la reconstruction du XVIIe siècle, le bâtiment méridional en retour d'équerre est rebâti et sa façade reportée d'un mètre cinquante en avant des dispositions initiales.
Il englobe désormais la tour de "Labistor" ainsi qu'à l'autre extrémité le pavillon des cuisines.
Son ordonnance extérieure classique fait face à l'ancienne terrasse des moines qui était occupée par un jardin à la Française. L'intérieur du bâtiment de l'aile orientale est décoré de boiseries, de stuc (matériau imitant le marbre, fait de chaux éteinte et de poudre de marbre blanc, utilisé pour réaliser des motifs ornementaux) et de trumeaux peints.
Un escalier monumental à l'une des extrémités sert à desservir les étages. Leurs façades présentent trois niveaux d'ouvertures séparés par un bandeau de pierre.
Lors de la reconstruction du XVIIe siècle, le bâtiment méridional en retour d'équerre est rebâti et sa façade reportée d'un mètre cinquante en avant des dispositions initiales.
Il englobe désormais la tour de "Labistor" ainsi qu'à l'autre extrémité le pavillon des cuisines.
Son ordonnance extérieure classique fait face à l'ancienne terrasse des moines qui était occupée par un jardin à la Française. L'intérieur du bâtiment de l'aile orientale est décoré de boiseries, de stuc (matériau imitant le marbre, fait de chaux éteinte et de poudre de marbre blanc, utilisé pour réaliser des motifs ornementaux) et de trumeaux peints.
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